Naturalisation (biologie)

Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), un cactus originaire du Mexique, naturalisé en Afrique du Sud et autour de la Méditerranée, comme ici à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes).

La naturalisation est un phénomène écologique dans lequel une espèce ou un taxon ou une population, chaque fois d'origine exotique (on parle aussi d'espèces/taxons allochtones) par opposition/comparaison aux espèces indigènes (on parle aussi d'espèces/taxons autochtones), s'intègre à un écosystème donné, devient capable de s'y reproduire et de s'y disséminer spontanément[1]. Parfois la présence d'une espèce dans un écosystème considéré est tellement ancienne qu'on ne peut présupposer de son caractère natif ou introduit[2].

De manière générale : toute espèce introduite peut, à l'état sauvage, disparaître ou se naturaliser[3].

Certaines populations introduites ne sont pas capables de se maintenir par reproduction, tout en existant en raison d'un afflux extérieur continu. De telles populations, continuellement introduites mais non-naturalisées, sont dites "adventives"[4]. Par exemple les plantes cultivées sont une source notable de populations adventives.

  1. (en) « "Weeds Gone Wild > Background Information" ».
  2. Antoine Da Lage et Georges Métailié, Dictionnaire de biogéographie végétale, CNRS Éditions, , p. 47.
  3. (en) « Naturalization of introduced plants is driven by life-form-dependent cultivation biases »
  4. Warren L. Wagner, Derral R. Herbst et Sy H. Sohmer, Manuel des plantes à fleurs d'Hawaï, Bishop Museum Press,

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